L'Autorité de régulation des télécoms (Arcep) a estimé vendredi 19
juillet que l'opérateur Free, filiale du groupe français Iliad, n'avait
pas cherché à ralentir les connexions de ses clients vers le site
américain de vidéos Youtube.
Saisie par l'association de consommateurs
UFC-Que Choisir, mécontente de dysfonctionnements signalés par des
abonnés de Free lors de leur accès à Youtube, l'Arcep a expliqué que son
investigation n'avait pas mis en évidence de pratiques discriminatoires
dans les modalités d'interconnexion et d'acheminement de trafic de
données.
"L'Arcep rappelle que la qualité du service d'accès à
l'internet perçue par l'utilisateur dépend (...) en premier lieu de son
installation technique et du raccordement final (fibre optique, câble,
fil de cuivre, réseau mobile)", peut-on lire dans un communiqué. "L'enquête
n'a pas fait apparaître de pratiques de gestion du trafic par Free sur
son réseau différenciant les conditions d'acheminement des contenus
selon leur nature, leur origine, leur destination ou encore le type de
protocole utilisé. A fortiori, aucune pratique contraire aux principes
de neutralité de l'internet n'a été relevée", ajoute le texte.