Snapchat : Evan Spiegel refuse des milliards

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Il a 23 ans, vit chez son père et vient de dire non à trois, voire quatre, milliards de dollars, envoyant bouler les géants Facebook et Google qui voulaient racheter son application Snapchat.

Snapchat : Evan Spiegel refuse des milliards


Le physique élancé et le sourire figé, Evan Spiegel a arrêté l'été dernier ses études en design produit à Stanford pour se consacrer à son projet de fin d'années : une application pour smartphones permettant d'échanger des photos agrémentées de textes qui disparaissent au bout de quelques secondes.

Sur Snapchat, tous les messages s'autodétruisent au bout d'une durée paramétrée et, en cas de capture d'écran, l'expéditeur est averti.

"Je pense que notre application rend la communication un peu plus humaine et plus naturelle", vante-t-il au site TechCrunch. "Sur internet en général vous supprimez ce qui semble mauvais pour votre image ou embarrassant", poursuit-il dans le "Telegraph". "Snapchat reprend plutôt le modèle de la conversation où ce qu'on dit est éphémère. Nous pensons que la suppression devrait toujours se faire par défaut."

Alors que toutes les actions numériques laissent des traces indélébiles, Evan Spiegel profite de son appli pour faire la promotion du droit à l'oubli : "Les gens vivent avec ce fardeau immense de devoir gérer l'équivalent digital de leur personnalité", souligne-t-il à "Forbes".

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